.........Qu'est-ce qu'un palais si ce n'est une résidence imposant sa suprématie ? Signe de pouvoir, de domination ; plus c'est grand et imposant plus les gens le craindront et s'inclineront devant cette puissance.
.........Alors pourquoi ce Palais semble-t-il s'effondrer lorsque le pouvoir Noir n'a jamais été aussi étendu ?.........Aussi loin que les mémoires puissent remonter,
ce Palais comme ceux des quatre signes ont toujours demeuré ; personne ne se souvient de leur création, ni même de leur fonction première. Ce qu'on sait, c'est que des guerres sont passées maintes fois dessus, ce qui a valut le ré-aménagement de certains halls qui furent parfois envahit de soldat Rouge... Mais il ne resta de rouge que leur sang collant aux dalles.
.........De l'extérieur, cette demeure royale n'est qu'immense maison hanté, la façade semble couler comme si des milliers de stalactites sombre emportaient avec elles cette lugubre bâtisse. Des fenêtre plus hautes qu'un homme mais si fine que nul être pourrait y passer en écartant les bras fendent la lugubre façade, laissant jaillir une lumière non pas jaune mais blanche... On entend dire que les lumières tournent au rouge quelques instants lorsqu'un être Rouge est tué.
.........Il est écrit qu'
Ophélia, Reine de Pique aujourd'hui défunte, prit la décision de rentre la façade moins austère, on vit des centaines de cartes grimper sur cette terrible et dangereuse paroi pour y casser ses pointes menaçante... Au loin, la Reine s'émerveilla. <<Ainsi nous ne sommes plus ni Noir ni Rouge, mais Blanc...>> ; furent présent à ce miracle son fils,
Prince de Pique et son époux,
Silver roi des Trèfles. L'homme, enragé face à la traîtrise dont faisait preuve sa femme, lui offrit un macabre présent ; il fit venir ses archets au plus grand nombre possible, ordonnant alors que l'on abatte une pluie de flèche contre cette maudite façade... Ainsi le
Palais Blanc demeura tant que les caprices du ciel n'eurent pas arracher toutes les cartes... Ce fut long et pénible.
.........On relate aussi qu'il ne fit jamais aussi beau sur les terres de Pique que sous le règne d'Ophélia qui eut donné mille ordres pour rendre les lieux moins austère ; que le soleil brilla tellement que la brume épaisse qui englobe la bâtisse ne naquît plus jusqu'au jour de sa mort.
.........On raconte sur les
kilomètres de couloirs qui serpentent le rez de chaussez que ce fut autre fois, bien avant les querelles de royaumes,
un labyrinthe interminable où poussaient chaque variétés de plantes existantes au sein du royaume et que les murs fondés envelopperaient en réalité cette nature, la gardant jalousement caché aux yeux du monde... Nul ne peut le prouver et les Piques sont les premiers à être persuadé que ce fut une rumeur. Pour eux ce n'est qu'interminable remue-méninge pour faire perdre toute armée qui tenteraient de s'engouffrer dans ce traquenard, une beauté de tapisseries sombres et de chandeliers à la flamme aussi tenace que la poussière qui les recouvrent.
.........Les chambres sont innombrables, il semblerait qu'aucune ne soit différente, toutes sombres, donnant sur un maigre balcon qui lui même donnait sur la façade extérieur,
tel un immeuble caché derrière un mur les occupants ne voient la lumière que par bougie ou lucioles enfermées dans des lanternes. Parfois par chance, l'on tombe sur des salles encore en état, comptant armes légendaires ou livres de contes....
.........Les livres parlons en. Les premiers étages sont les plus sujets aux invasions, ainsi on n'y comptent que des livres discrètement emprunté aux étages supérieurs ; mais le palais peut se venter de conserver en ses lieux chaque exemplaire d'ouvrage contant l'histoire du pays, que ce soit fables ou faits réels ; un
scribe est, paraît-il, enfermé dans l'une des salles les plus protégées du palais, à courte distance des locaux royaux ; il est dit que
cette salle aurait un plafond de verre comme une demi-lune où on pourrait y voir tout événement se produisant expliqué en ses moindres détails... Seul cet immortel Scribe pourrait y lire ses merveilles et ses horreurs. Seul lui sait pour les secrets complotés par la défunte
Reine et le défunt (?)
Roi de Carreau. Ce pauvre homme serait-on devenu si fou que sa façon de penser se rapprocherait de celle des être humains, des étrangers. Mais seul le Prince de Pique et son père Silver peuvent aujourd'hui accéder à cet homme.
.........Il est impossible de faire un plan clair des lieux, on sait que la salle du trône est au sommet, ainsi que les nombreuses salles de bals autrefois luxueuses qui aujourd'hui n'amassent que poussières sous la désertion d'âmes qui vive. Le
Prince de Pique y serait aussi établi, dans une pauvre part de ce Palais emplis de milles richesses,
une sorte de maison à étage qui aurait été englobé lors de la construction des lieux ; ce qui est alors impressionnant, c'est ce petit manoir entouré de plantes sèches dressé dans un hall interminablement haut, quatre murs impénétrables dressé autour parsemé de ses fentes qui ne laisse à la lumière qu'une maigre place. Ce qu'il s'y établi à l'intérieur ? Que s'y passe-t-il ? Nul ne peut prétendre le savoir ; autant peu sont les personnes ayant déjà gravit quelques étages et étant ressorti -bien que plus mort que vif-, autant nul ne peu prétendre imaginer la splendeur des lieux...
.........Au final ce ne sont que racontars qui persistent avec le temps, autrefois conté par les généraux des cartes qui buvaient dans des bars plus bas ou de prestigieux invités qui pavanaient en contant la beauté des lieux... 
