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 Lettre du Roi de Carreau à son fils. [à lire avant la présentation de pique]

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AuteurMessage
Roi de Carreau-Amaya
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Roi de Carreau-Amaya


Messages : 36
Date d'inscription : 05/11/2011

Lettre du Roi de Carreau à son fils. [à lire avant la présentation de pique] Empty
MessageSujet: Lettre du Roi de Carreau à son fils. [à lire avant la présentation de pique]   Lettre du Roi de Carreau à son fils. [à lire avant la présentation de pique] EmptyMer 8 Aoû - 0:15

Cher Eleowen,


Je ne sais pas par où commencer. Tu ne dois déjà pas comprendre pourquoi je t’appelle ainsi… Je suppose que je dois commencer par le tout début… Bien avant ta naissance… Je t’en prie, ne déchire pas cette lettre avant la fin, et tente, au moins un instant, de me comprendre…

J’ai rencontré ta mère un jour comme les autres. Je m’en souviens pourtant comme si c’était hier… Le royaume de Carreau possédait encore toute sa splendeur, et toi, Eleowen, je suis certain que tu aurais été heureux d’y vivre… Le ciel était parsemé de quelques nuages en forme de Carreau, mais il était d’un bleu si pur que les nuages me semblaient dérisoires… Les habitants de Carreau, alors nombreux, me saluaient, et je me souviens qu’il n’existait aucune crainte entre eux et moi… Ce jour-là, je me suis dirigé comme d’habitude là où j’allais rejoindre Gabriel de Cœur, alors prince du royaume voisin… Nous discutions, et nous ne pensions plus aux discordes qui liaient alors chacun des royaumes… Tu me diras sûrement qu’aujourd’hui, c’est pareil… Mais nous aspirions à l’époque à la paix… Je me souviens encore de tous nos échanges…
(Le nom du roi de carreau ne vous sera pas révélé, c’est pourquoi nous le symboliserons par des X.)

« XXX ! Reprends ton épée, et relève toi ! Ta plume ne te sauvera pas, si un jour tu dois te défendre ! 
-Mais Gabriel… Dès que nous serons au pouvoir, les guerres s’éteindront…
-Tu oublies Silver… Je sais pas pour Pique, mais je doute que Trèfle nous laisse tranquille, tu sais…
- Ne sois pas si pessimiste… Les noirs ne sont pas les monstres que l’on nous déc…
-CHUT ! J’ai entendu du bruit. Ne bouge pas. »

Là-dessus, le Prince si fougueux que je connaissais était allé directement à la rencontre du bruit assez étrange que lui seul avait entendu, et soudain, j’avais entendu un cri… Que te dire ? J’ai couru jusqu’à l’endroit d’où provenait ce cri, et c’est là que je l’ai vue pour la toute première fois… Je crois que dès cet instant, j’ai toujours su ce qui allait se passer, au fond de moi… Elle était belle. Belle comme une ange et vêtue de noir… Ses cheveux eux-mêmes clamaient leur appartenance à ce sombre royaume comme le faisaient les miens concernant celui de Carreau… Gabriel m’a regardé, et je me souviendrai toujours de l’idée qu’il m’a suggérée… Rien que par ce regard… Plus endoctriné que moi, il a pensé à la tuer… Je me rappelle qu’il la tenait par l’épaule, sa lame fièrement apposée sur la gorge, et l’air presque décidé… Je me souviens tout autant avoir dégainé la mienne pour protéger celle qui n’était autre que la princesse héritière de Pique… C’est d’ailleurs l’une des rares fois où j’ai osé tirer mon arme, à l’époque… Mais tout finit par changer… Sans doute qu’à cet instant du récit, tu es en train de te dire que tout ceci n’est qu’un ramassis de mensonges, alors que je suis bel et bien sincère… C’est vrai que j’ai toujours donné l’impression que je ne t’appréciais pas, et que j’avais toujours détesté les noirs… Pourtant… Ta mère a déclaré qu’elle ne nous voulait pas de mal, et c’est là que tout a commencé… Par la suite nous nous sommes vus bien des fois, à raison de 7 jours par semaine, pendant plus d’un mois, calcul terrien… Et très rapidement, nous nous sommes liés. Gabriel est tombé amoureux de ta mère, mais tu sais comment sont les garçons, à ton âge… Ils ne sont pas toujours matures… Et bien que Gabriel ait été mon meilleur ami, je me doutais qu’il n’y avait rien d’autre que de l’attirance pour Ophélia en son cœur… Peut être l’espérais-je aussi… Mais toujours est-il que j’ai eu raison, en fin de compte… Puisque Gabriel a fini par tomber éperdument amoureux de quelqu’un d’autre… Ce qui n’a pas été mon cas… Je n’ai jamais cessé d’écrire pour ta mère, à chaque seconde de mon existence… Je l’ai aimé comme jamais personne ne l’aurait fait… et lorsqu’un jour, Silver l’a humiliée face à moi pour tenter de me détourner d’elle, je n’en ai rien fait. Je lui ai offert une robe d’un rouge profond… ornée de carreaux… Si seulement tu avais pu voir comme ta mère était magnifique, ainsi vêtue… Ses yeux rayonnaient de bonheur, et son sourire m’envoûtait encore d’avantage qu’à l’ordinaire… Si seulement tu avais été là, et que tu avais pu voir à quel point le rouge la mettait en valeur… Si seulement… Je me suis rendu compte bien plus tard qu’une des nombreuses feuilles souillées de mon écriture avait disparue et j’ai compris que ta mère l’avait emportée… avait-elle compris qu’elle s’adressait à elle ? Savait-elle que je n’avait d’yeux que pour elle…? Ou bien au contraire a-t-elle cru que j’avais une amante, quelque part en terre de carreau…? Je ne l’ai jamais su, mais j’espère de manière utopique que ta mère avait déjà compris… Tu sais Eleowen ? Mes propres parents ont menacé de me renier, lorsqu’ils l’ont aperçue dans cette robe qui était faite pour elle… ils la regardaient avec un tel dégoût que j’aurai pu les tuer… Pour Ophélia de Pique, j’aurai tué n’importe qui… Et dire qu’à l’époque, je n’osais même pas me l’avouer… Je n’arrivais même pas à m’avouer ce que je désirais vraiment… Le temps a passé, depuis cet épisode, et depuis celui que je vais te raconter… Je pense que ce qui va suivre va totalement te bouleverser, et si cela était le cas, sache que j’en serai profondément navré… J’ose espérer que tu me pardonneras mon silence, et que tu comprendras… Un jour, ta mère est arrivée en pleurs, directement au manoir de Carreau qui était mien en tant que Prince… Ce jour-là, elle était si triste que le ciel pourtant tout aussi larmoyant n’était rien face au drame qui la déchirait… Pleurant comme jamais elle ne l’avait fait, elle m’est tombée dans les bras… C’est à ce moment là que j’ai su à quel point je l’aimais et ce que je voulais… C’était aussi la première fois que je ressentais autant de jalousie… Alors que je souhaitais tant la paix dans tous les royaumes, ce jour-là fit naitre en moi un sentiment de haine intense envers Silver et tout son peuple… C’Est-ce jour-là que j’ai commencé à mourir… Ophélia tentait d’être forte, pour ne pas sembler être un poids pour moi, mais les larmes qu’elle ne versait pas se reflétaient dans son regard déchiré… Je l’aimais si fort, ta mère… tellement fort… Elle me raconta finalement tout… tout. A peine mariés, le Prince de Trèfle avait décidé qu’il était temps pour eux de concevoir un enfant… et sans le consentement de ta mère, décidant déjà qu’elle n’était qu’un jouet de plus dans son palais, il lui avait volé sa virginité… Je ne sais pas si tu comprends ce que représentait pour ta mère tout ça… Je ne sais pas si tu peux seulement imaginer la détresse que ressentait son cœur à l’idée même qu’un tel homme ait pu lui concevoir un enfant… Je ne sais pas si le climat actuel te le permettra jamais… Quoi qu’il en soit, Ophélia était brisée. Brisée par l’idée que tu sois l’enfant de Silver… Ironie du sort ou jeu du destin, c’est ce soir là que nous nous sommes mutuellement avoué mutuellement notre amour, et c’est ce même soir que nous avons lié définitivement le rouge et le noir… Il faut que tu saches, Eleowen, que personne n’est totalement noir ou totalement rouge… Notre sang est rouge, comme le faisait si bien remarquer ta mère… qu’on soit carreau, pique, cœur ou trèfle, notre sang reste rouge… et rien ni personne ne peut changer la couleur de notre sang… Tu fus le premier enfant de notre paix rêvée… Tu fus l’enfant le plus désiré qu’il soit, et ta mère et moi décidâmes de te nommer le nom d’Eleowen… Eleowen de Pique et de Carreau… l’enfant que nous avions tant désiré durant toute la grossesse de ta mère… Bien sûr, il nous fallut conserver ton nom dissimulé aux regards indiscrets et plus précisément à ceux de celui qui se prétend ton père… Pour satisfaire son égo surdimensionné, Ophélia le laissa croire qu’il avait lui-même décidé de ton nom…Un nom qui devint Ruki. Je t’ai vu grandir, durant les premiers mois de ta vie, mon fils… je t’ai vu m’offrir ton premier sourire, et je t’ai entendu dire tes premiers mots… Tu te doutes sûrement, à cet instant du récit, que le passé que tu as oublié, ton passé, te fut enlevé par Silver de Trèfle, pour plus de sûreté… Te souviens-tu seulement de ces instants privilégiés que nous partagions tous les trois ? J’en doute… Ce qui est bien triste… Car si tu peux toujours voir mon visage aujourd’hui, celui de ta mère n’est qu’un souvenir… Pour preuve de ma paternité, ta mère disait toujours que tu avais hérité de mes doigts d’artiste, comme elles les appelait, et qu’elle en était ravie, parce qu’elle aurait pleuré si à la place de tes mains elle avait découvert celles de rustre de Silver… Je ne peux qu’espérer que tu m’aies suffisamment cru pour que tu ne me haïsses pas d’avantage, et qu’un jour, tu sois en mesure de me pardonner… Car si je ne t’ai plus jamais vu, ce n’est pas de mon plein gré, mais bien par obligation… Les sombres événements qui t’ont volé ta mère m’ont aussi mit dans l’incapacité de te revoir un jour autrement qu’en ennemi… Je ne sais que te dire de plus, sinon que tout ceci est la vérité, et que j’aimerai qu’aujourd’hui ta mère soit encore parmi nous… J’espère qu’un jour tu seras en mesure de me pardonner mon silence, mes mensonges, ma haine feinte et jamais pensée et tout ce que tu as toujours perçu comme de l’hostilité et qui n’était qu’un désir frustré de pouvoir serrer mon fils dans mes bras… Je termine ici ces quelques lignes, Eleowen… Encore une fois pardonne moi, et n’oublie jamais que tu as toujours été un enfant de la paix…


Roi de Carreau



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